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  • parfois , on se sent mal aimé, triste, désespéré... sans but

    sans raison de vivre ...

    Quelle est notre raison de vivre ?

    Une phrase que je trouve magnifique ( et vous la connaissez sûrement, car elle vient du 5ème Elément... ) est :

    "A quoi ça sert de sauver le Monde...  ...quand on voit... ...ce que vous en faites...?"

    Et que répond-t-on à cela ?

    "Il y a des tas de choses qui méritent d'être sauvées..."

    "L'amour ?"

    "Oui, oui, l'amour oui !"

    Alors trouvez l'amor, tous, et vous serez "sauvés"... Moi, je ne le suis pas encore, mais il n'y a que le temps qui compte. Seul le temps nous sauve... Le temps nous tue aussi pourtant. Pourquoi ? il nous vieillit, nous abime, nous dechire de l'intérieur. Mais c'est lui qui nous sauve tous, car le temps permets de trouver le repos, l'amour, le pur, le fort, le vrai, ce désir originel d'aimer et d'être aimé...


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  • _ « Ne me quitte pas

    Il faut oublier

          Tout peut s'oublier », Brel

    _ « Quand vous en serez au temps des cerises

          Vous aurez aussi des peines d'amours »

    _ « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur », Eluard

    _ « La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes », Ronsard


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  • Et puis un jour, sous le même chêne, tu m'attendais. Et, pour la première fois, nous avons parlé. Je ne sais plus ce que nous nous sommes dit... C'est étrange, car je n'ai pas le souvenir de nos conversations ; elles devaient être assez banales en somme, mais le fait est que je ne saurais dire de quoi, pendant toutes ces années, nous avons pu parler. Probablement de tout. Nous avons tellement parlé, nous avons eu le temps d'aborder tous les sujets, d'avoir toutes les discussions, toutes les disputes, toutes les réconciliations, toutes les déclarations, de haine et d'amour, tout, tout, tout ! Enfin, nous avons parlé, et, dès cet instant, j'ai su que je t'aimais, et que tu m'aimerais aussi. J'ai su que notre rencontre n'était pas due au hasard, mais à nos deux cœurs qui s'étaient trouvés. Enfin ? Déjà ? Je ne sais. Et puis, petit à petit, nous avons appris à mieux nous connaître, à devenir amis, et puis, plus que des amis... Et puis est arrivé ce jour. Le jour où tu m'as dis : « Je m'en vais. Je pars demain en Afrique. J'abandonne toute cette vie. » Pourquoi ? Qu'avais-je fait ? Tu voulais me quitter moi en réalité, partir le plus loin de moi possible, m'échapper, fuir ma vie et mes délires, toutes mes folies, tout ce qui m'entourait, la poésie, la littérature, et surtout, le crime qui commençait déjà à naître dans mon esprit. Le crime parfait. Et puis, tu voulais te sauver de ce qui nous était arrivé les mois d'avant, toute cette aventure, fantastique, fabuleuse, imprévisible, dont tu avais pris peur. Tu aurais pu me suivre, et on aurait pu s'aimer encore et toujours, pour la vie... Mais tu as préféré partir. Tu voulais m'abandonner, comme l'avaient déjà fait mes parents, et tous les gens que j'avais aimés. Tu savais que j'étais incapable de ne plus aimer qui que ce soit, que tu étais mon seul port d'attache, ma dernière bouée de secours... Et tu es quand même parti. C'est de cette façon que j'ai trouvé la victime idéale pour le crime parfait : toi mon ange. Tu avais décidé de m'emmener au bord de la mer avant de partir. Je n'avais jamais été au bord de la mer. Tu le savais et tu voulais me faire un dernier cadeau avant de me quitter. C'était presque romantique ! Nous avons marché sur le sable, en silence, pendant des heures, sans rien dire, sans rien faire d'autre que se regarder, et sourire. L'eau était glacée... Et ce fut comme un présage.

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